Quelques mots sur mon parcours

Enfant je m’installais avec le dictionnaire médical de mon père et ne voyais pas le temps passer. J’ai toujours été passionnée par la santé, le psychisme et les relations entre les humains.

Je décide de faire des études de langues et civilisations étrangéres.

J’ai une première expérience professionnelle dans une maison de couture comme responsable commerciale sur le marché européen et asiatique.

Quelques années plus tard je commence à sombrer dans un mal-être, qui se transforme en dépression.

Je ne pense même pas à demander de l’aide.

Je cache mon état à mes proches, arrête de travailler et reste chez moi à dormir et lire.

Je fais en fait une cure de sommeil sans le savoir.

Trois mois plus tard, je suis engagée dans une agence internationale de presse et de communication.

Après un an, je me vois offrir une promotion au sein de l’agence, mais je refuse. L’idée de travailler au sein d’une équipe dont j’aurais la responsabilité, me faisait peur. Je croyais moins en moi que ne le faisait ma hiérarchie.

J’y découvre un monde qui m’apparaît comme moins matérialiste ou une forme de spiritualité flotte dans l’air.

J’étais très loin de comprendre à l’époque quels étaient les dessous de ce mal-être profond.

L’idée d’aller voir quelqu’un ne m’effleure même pas.

Au cours d’un voyage professionnel en Grèce, je rencontre celui qui allait devenir mon compagnon et dix huit mois plus tard je démissionne et pars le rejoindre.

J’apprends la langue à temps plein pendant un an donne naissance à mon fils.

Mon mal-être ne se dissipe pas totalement mais à l’étranger c’est plus facile de le dissimuler.

Il est probable que l’une des raisons pour lesquelles je suis partie, est que je croyais, que ce faisant, je laisserai ce mal-être persistant derrière moi?!

Ce nouvel environnement est très favorable contrairement à l’environnement parisien, à une approche moins matérialiste et plus spirituelle de l’existence.

L’éducation de mon fils me donne l’occasion de m’informer plus précisément sur la psychologie des enfants et des êtres humains en général.

Le sujet me passionne tout comme la f

Ma clientèle au début de ma pratique était essentiellement constituée de personnes déprimées ayant vécues des expériences traumatiques, ou souffrant de phobies et qui très fréquemment étaient sujettes aux crises de panique. Rapidement je fus en mesure de constater que l’amélioration de la dépression était accompagnée de l’espacement des crises d’angoisse. Nous travaillions sur la dépression et les crises d’angoisse diminuaient, pour au final que les deux disparaissent totallement.

Très souvent les personnes sujettes de crises de panique depuis plus d’un an développent une phobie. C’est comme si, lorque quelque chose en nous se déséquilibre, si nous ne nous en occupons pas, le déséquilibre s’accentue. Une façon que notre corps utilise pour nous pousser à nous reprendre en main.