La ronde EFT.

Vous verbaliserez la problématique d’une façon très spécifique en tapotant sur le point karaté, puis nous commencerons la ronde par le point situé au niveau de la fontanelle en maintenant notre esprit sur ce qui est problématique grâce aux paroles que je vous suggérerai. Nous comparerons ensuite les niveaux d’intensité de l’émotion, avant et après, grâce à vos ressentis émotionnels et physiques.Sur la vidéo je vous montre exactement quels sont les points de tapotements.

Des techniques étudiées pour assurer votre confort émotionnel pendant les séances.

Personne n’a très envie de se remémorer des scènes qui ont été traumatisantes et qui vont raviver une douleur que l’on tente d’éviter à tout prix.

C’est pourquoi deux techniques spécifiques à l’ EFT, vont permettre de diminuer l’intensité de ces scènes sans y être mentalement exposée de façon directe et brutale.

La première technique: diminue l’ intensité de l’émotion avant qu’elle ne soit perçue dans sa totalité.

Le simple fait de savoir (sans même rentrer dans le souvenir) que l’on va parler de quelque chose de sensible, élève instantanément le niveau de stress.

Nous abaisserons ce niveau de stress en faisant une première ronde où comme à chaque fois, je vous suggérerai les paroles qui garderont votre pensée sur ce que nous sommes en train de faire.

Cette première ronde permettra sans être entré dans les détails de la situation, de commencer à l’alléger de son intensité émotionnelle. Ce qui, ensuite nous permettra de l’aborder en ayant l’assurance que vous serez dans une zone d’intensité émotionnelle acceptable et non douloureuse.

La deuxième technique: très efficace, elle permet de contourner l’émotion en se concentrant sur les symptômes corporels qui y sont liés. Nous l’avons vu plus haut, une émotion est la plupart du temps relié à un symptôme physique.

Nous ferons une ronde en nous concentrant sur le premier symptôme corporel qui apparaît, qui, au fur et à mesure des tapotements, pourrait laisser la place à un autre symptôme Chaque nouveau symptômes corporel correspond à une nouvelle émotion.

Par exemple:

Moi: “Que ressentez vous juste à l’idée de parler de cela, sans y aller?

Vous: “Je ressens de la peur”

Moi: “Entre 0 et 10, 10 étant le maximum, à combien évaluez-vous cette peur”?

Vous: “A 8”.

Moi :”Ressentez-vous quelque chose dans votre corps?” V

ous : “Oui, un poids sur l’estomac, à 8”.

Nous commencerons alors une ronde sur cette sensation de poids sur l’estomac qui au fur et à mesure de la ronde pourrait se transformer en, par exemple, une oppression au niveau du thorax, puis en un étau au niveau du front, etc. A chaque fois qu’un nouveau symptôme physique apparaît, nous savons que derrière il y a une nouvelle émotion.

Une situation traumatisante nous laisse toujours plusieurs émotions perturbantes. Par exemple derrière la colère, il y a presque toujours de la tristesse, qui peut être également accompagnée par de la peur ou de la honte.

A la fin de ces rondes qui ne durent que quelques minutes, je vous demanderai d’évaluer à nouveau l’intensité de votre émotion, toujours juste à l’idée d’évoquer les scènes problématiques.

Après avoir constaté que l’intensité est maintenant bien plus basse nous commencerons à adresser les scènes problématiques de façon plus spécifique.

L’effet domino sur les scènes similaires.

Il ne sera pas nécessaire de travailler toutes les scènes traumatisantes. Des scènes d’abus sexuels, de violence familiale verbale ou physique ou encore des scènes de guerre, comportent des éléments communs, et après en avoir travaillé quelques unes, l’effet de domino agit sur toutes les scènes similaires qui perdent de leur influence néfaste.

L’expérience a montré, en commençant par les vétérans souffrant de stress post-traumatique, que le travail sur une 6 à 8 situations similaires, suffit à neutraliser l’impact émotionnel sur toutes les scènes semblables.

L’autre responsable de votre état aujourd’hui:

Les croyances limitantes.

Origines des croyances limitantes.

Les critiques qui nous sont adressées dans notre enfance par un adulte faisant autorité et qui s’ajoutent à celles de nos parents ou éducateurs, comme les enseignants, coachs sportifs, médecins, etc, nous impactent énormément. Particulièrement si elles sont répétées.

Les situations conflictuelles dans lesquelles nous sommes immergés très jeunes sont elles aussi à l’origine de croyances limitantes.

Car un enfant prendra toujours la responsabilité des situations dysfonctionnelles qui les entourent.

Ces “condamnations” se traduiront intérieurement par: “je suis inadéquat(e), je n’ai pas ce qu’il faut pour être aimé(e) et seront à la base d’ une basse estime de soi.

Nos partenaires amoureux ainsi que notre parcours scolaire et ensuite professionnel seront choisis à partir de cette vision dégradée que nous avons de nous-mêmes.

Nos talents ne seront ni découverts ni exploités et nos attirances profondes seront ignorées.

Ceci contribuera à une existence de frustration qui donnera naissance à différents troubles, comme par exemple une dépression.

“ les riches sont radins”, cette affirmation parentale, me conduira, sans en être consciente, à soigneusement, éviter d’appartenir à ce groupe, qui ne répond pas aux valeurs de ma famille et qu’elle rejette. Un instinct ancestral de survie nous pousse à adopter les valeurs familiales. Bien souvent se démarquer de ces valeurs conduit vers un sentiment de culpabilité, comme si nous trahissons et sommes déloyaux vis-à-vis des nôtres. Consciemment nous affirmons vouloir une plus grande aisance financière mais ces programmes inconscients nous en empêchent et vont nous pousser à refuser une promotion professionnelle qui justement nous donnerait accès à plus de liberté financière.

Exemples de ce qui se passe dans la tête d’un enfant:

“Si Papa et Maman se disputent c’est parce que je n’ai pas rangé ma chambre” ou “parce que je suis méchant”,

“Si maman ne s’occupe pas de moi c’est parce que je ne suis pas assez gentille, bonne à l’école, etc”. L’enfant trouvera toujours une justification qui pénalisera l’image qu’il a de lui-même.

Dans le cas précédent, il est très probable qu’il deviendra quelqu’un qui fera toujours passer les besoins des autres avant les siens.

Ce mécanisme est redoutable car l’enfant grandira avec un sentiment de culpabilité et conclura qu’il ne mérite pas d’être aimé. Il se mettra alors de façon inconsciente, dans des situations qui le conforteront dans cette croyance.

L’adulte qu’il deviendra se construira sur cette perception dégradée de lui-même et sera à la base des choix qu’il fera.

Par exemple: Il n’osera pas aller vers la personne qui l’attire vraiment par peur d’être rejeté et humilié, car il ne se sentira pas à la hauteur.

Dans le domaine professionnel, il stagnera à son poste, convaincu qu’il ne mérite pas mieux, et/ou, qu’il est incapable d’avoir plus de responsabilités.

Quelqu’un vient pour une dépression. En cours de thérapie, il me dit “je suis incapable de parler en public, c’est pour cela que j’ai refusé ce poste”.(pas pour cela qu’il est en état de dépression)

Je commencerai par lui poser certaines questions de façon à faire émerger la cause première de cette croyance.

Au début il me dira que, “c’est comme pour tout, certains sont doués pour parler en public et d’autres pas, moi je suis dans cette deuxième catégorie”.

Grâce au technique d’ EFT et à la mémoire du corps , il finira par me raconter un épisode, où, toute la classe, inclus le professeur, a éclaté de rire pendant son exposé, en 4è. Cela lui avait fait perdre tous ces moyens, ce qui a provoqué davantage de moqueries encore.

Cette scène est très importante car elle pose les fondations d’un sentiment de malaise, pour les fois suivantes, où, il devra s’exprimer en public. Son cerveau

Nous travaillerons selon le protocole décrit plus haut, sur chaque aspect de cette scène, après avoir évalué les impacts émotionnel et corporel toujours présents.

Au cours des rondes et au fur et à mesure de la diminution des émotions désagréables, dans ce cas, la honte, le chagrin, la colère, sa perception de la scène se modifiera.

Lorqu’ il s’agira à nouveau de s’imaginer en train de parler en public, il pourra maintenant, l’ Cimaginer avec sérénité.

Le cerveau ne faisant pratiquement pas de différence entre la réalité virtuelle, les pensées et la réalité tangible, le fait de s’imaginer serein, en train de parler en public, est un excellent indicateur, que la libération émotionnelle a eu lieu.

La validation ultime étant tout de même la réalité vécue.

En plus des techniques d’ EFT, j’ emprunterai des éléments de Sophrologie et d’autres méthodes proches de l’hypnose qui nous permettrons de consolider ce nouveau lien “parler en public-sérénité”.

Ceci ne sera que l’un des éléments abordés pendant sa thérapie, mais il commencera à contribuera à améliorer son estime de soi.